A PROPOS
Emilie Blanc, Il était une fois...
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Musées de France
Habilitée à intervenir auprès
des Musées de France
Une formation de 5 années à l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon, département Conservation-Restauration d’œuvres peintes, m’amena en 2007 à l’obtention d’un diplôme reconnu par les Musées de France (indispensable pour intervenir sur les collections muséales depuis 2002).
Les projets d’envergure en contexte Musées et Monuments Historiques génèrent une variété d’interventions et de collaborations enrichissantes. A ce jour, je pense notamment :
-au traitement des sculptures en bois polychromes exposés au Musée des Confluences à Lyon pour son ouverture en 2013 (équipe représentée par ARC-Nucléart) ;
-à la restauration du rideau du théâtre Charles Dullin à Chambéry en 2017, 80 m2 de toile peinte par Luigi Vacca au XIXe siècle (équipe représentée par Caroline Snyers) ;
-à l’étude sanitaire des tableaux et sculptures des communes de l’Ain en dépôt aux Archives Départementales à Bourg-en-Bresse en 2022 ;
-à la restauration du retable du Rosaire à Esparron-de-Verdon en 2022-2023.
Depuis 2010, j’ai également le plaisir de travailler sur les collections du musée de Grenoble, musée-château de Vizille, musée Champollion à Vif, musée des beaux-arts et musée Savoisien de Chambéry, Musée-château de Tournon-sur-Rhône et bien d’autres, dans le cadre d’expositions permanentes, temporaires, prêts ou mesures d’urgence.
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En cours de restauration
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Diversité culturelle
Un parcours marqué par
la diversité culturelle
En 2003, j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’équipe du Centre Franco-Egyptien d’Etudes des Temples de Karnak… 9 mois en Egypte à traiter des fragments et des fragments de peinture murale provenant des catacombes d’Osiris ! Le traitement des objets archéologiques in situ nécessite d’adopter une démarche minimaliste de conservation. Cette approche a fortement influencé ma perception du métier. J’attache une attention particulière à préserver la matérialité des œuvres et à respecter leur authenticité. Ce séjour fut également marqué par la rencontre d’une population, une culture, des arts et des traditions, des croyances actuelles et passées…
Cette expérience humaine et professionnelle s’est poursuivie par d’autres expéditions : au Liban en 2005 au sein d’une mission archéologique polonaise, au Japon en 2007 à l’Institut Gangoji à Nara et dans l’atelier de Shigeru Kitamura, fils de Shosaï Kitamura, maître laqueur reconnu Trésor National Vivant… mais aussi en Jordanie, au Laos, au Cambodge, en Europe et à travers la France jusqu’à La Réunion.
Les voyages ont nourri mon intérêt pour le patrimoine culturel européen et extra-européen. Ils m’ont amenée à m’interroger sur les pratiques de conservation-restauration et sur la valeur que chacun accorde aux œuvres d’art.
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Etude avant traitement
Valeurs et choix
Respecter
Le processus créatif de l’artiste.
Le vieillissement de l’œuvre, son ancienneté et son histoire.
Comprendre
Les spécificités de l’objet.
Les souhaits du client et sa perception de l’œuvre.
Le contexte et les enjeux de l’intervention.
Garantir
Une approche esthétique.
Une adaptation face à chaque problématique. Pas de cahier de recettes mais des solutions au cas par cas !
Une disponibilité pour vous tenir informé des découvertes et de l’avancée des traitements.
Affirmer
Un attrait pour les sciences et la compréhension physico-chimique des matériaux.
Un goût prononcé pour le détail, la précision, les finitions.
Une attirance pour les œuvres d’art précieuses comme pour les objets curieux et insolites.
Ce métier c'est finalement...
Découvrir une histoire, un art, une culture à travers chaque objet.
Travailler sur la matière, la couleur et l’incidence de la lumière.
Partager des connaissances et pratiques entre collègues.
Apprendre en permanence et se renouveler.
Satisfaire un client et découvrir sa réaction face à l’œuvre restaurée.